Coupe transversale de trompe de Fallope de femme (OVIDUCTE), colorée par la méthode de Van-Gieson
Au faible grossissement, on distingue de la lumière vers la périphérie quatre tuniques :
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1 – La muqueuse formée d’un épithélium et d’un chorion. Elle est soulevée en de nombreux replis (plis mineurs de 1er ordre et plis moyens de 2ème et 3ème ordre) encombrant la lumière.
2 – La musculeuse se présente ici comme une couche mince de léiomyocytes circulaires groupés en petits faisceaux séparés par du tissu conjonctif vascularisé (artérioles, veinules). L’épaisseur de la musculeuse croît régulièrement du voisinage de l’ovaire à celui de l’utérus.
REMARQUES :
– Les replis les plus complexes de la muqueuse s’étendent sur un demi-diamètre de la lumière.
– La musculeuse est assez mince
On peut en déduire que la coupe passe par l’ampoule ou le début de l’isthme.
– Les ondes péristaltiques favorisent le transport de l’œuf en direction de l’utérus pour permettre son implantation dans la muqueuse utérine.
3 – La sous-séreuse épaisse et de nature fibro-élastique, renferme également des léiomyocytes groupés en petits faisceaux plexiformes. On y rencontre aussi de très gros vaisseaux (artères et veines).
N.B. : La sous-séreuse est très développée et très vascularisée au niveau de l’ampoule. Au moment de l’ovulation, la dilatation des vaisseaux durcit la trompe et contribue à la rapprocher de l’ovaire.
4 – La séreuse mince est de nature conjonctivo-épithéliale. Les cellules du mésothélium péritonéal sont ici cubiques ou aplaties.
Au fort grossissement (Objectif X 40) une bande étroite de muqueuse intéressant un pli mineur et un pli moyen.
1 – L’épithélium fondamentalement cylindrique simple peut par place être pseudo-stratifié.
On y distingue :
– des cellules ciliées très nombreuses à gros noyau ovoïde et
– des cellules glandulaires non ciliées les dépassant en hauteur. Leur pôle apical peut apparaître bombé et leur noyau rond ou très allongé déborde souvent de l’alignement des corpuscules basaux des cellules ciliées.
– certaines cellules très étroites et saillantes dites cellules en bâtonnet représentent des éléments en voie d’expulsion.
N.B. :
– Il existe des formes de transition entre cellules glandulaires, cellules ciliées et cellules en bâtonnet.
– Les battements ciliaires facilitent la migration de l’ovule ou de l’œuf vers l’utérus.
– Les cellules glandulaires sécrètent un fluide qui assure la nutrition de l’éventuel zygote. Il active également la capacitation des spermatozoïdes.
2 – Le chorion riche en cellules, est parcouru de nombreux vaisseaux sanguins (artérioles, veinules, capillaires remplis de sang), et lymphatiques (fentes claires régulières bordées de noyaux espacés).
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