La peau humaine – Poils

Schéma

 

Cette préparation de “cuir chevelu” permet d’observer de nombreuses coupes de poils. On s’aidera du schéma ci-dessus pour identifier les différents éléments constitutifs :

– Le poil enchâssé dans une gaine fibreuse (de teinte verte) plaquée contre lui.

– Les gaines épithéliales externe et interne (kératine molle).

– La tige du poil avec de l’extérieur vers l’intérieur : la cuticule, le cortex et la moelle mature.

– Les glandes sébacées étroitement connectées à la partie supérieure du poil.

– Les muscles arrecteurs du poil qui apparaissent en coupe longitudinale, sont colorés en rouge.

Ce sont des muscles  lisses à innervation sympathique segmentaire dont la contraction (sous l’effet du froid, de la peur, etc.) déclenche le redressement du poil (« chair de poule »).

 

Au niveau du bulbe, la matrice du poil avec sa papille conjonctive et ses vaisseaux.

 


Corpuscules de Meissner

Coupe de Clitoris (gland) colorée à l’Hémalun – Eosine  

Au faible grossissement, remarquer qu’ils sont très nombreux dans le derme superficiel.

 

Ce sont des mécano récepteurs ovalaires encapsulés,

 

Au fort grossissement, observer que les corpuscule de Meissner sont ovalaires et entourés d’une capsule conjonctive.

Ils sont  constitués de cellules  de Schwann en piles d’assiettes, entre lesquelles une fibre nerveuse s’enroule en spirale.

La fibre  sort du corpuscule par son pôle basal et acquiert une gaine de myéline.

Ce sont des mécano récepteurs superficiels à adaptation rapide particulièrement sensibles aux vibrations.

 

 


Corpuscules de Pacini

Coupe de Clitoris (corps) colorée à l’Hémalun – Eosine   

Au faible grossissement, remarquer que le corpuscule se situe dans les couches profondes (flèche).

Impliqués dans la sensibilité somatique et viscérale, on les rencontre en dehors de la peau au niveau des sous muqueuses, de la conjonctive de l’oeil, des ligaments, des capsules articulaires, du mésentère, du péritoine et dans certaines zones érogènes.

 

Au fort grossissement, observer que le corpuscule de Pacini a une forme ovoïde et est  entouré d’une  capsule de tissu conjonctif.

Au centre se trouve une  fibre nerveuse ayant perdue sa gaine de myéline à l’intérieur du corpuscule.

Elle est entourée de lamelles cellulaires concentriques constituées  probablement de cellules de Schwann modifiée et d’une  capsule fine de tissu conjonctif.

La disposition des lamelles concentriques  rappelle l’organisation d’un bulbe d’oignon.

Les corpuscules de Pacini  sont  sensibles aux pressions et aux vibrations.

 


Corpuscules de Ruffini

Situés, entre autres, dans les couches profondes de la peau. Ils sont fusiformes.

Leur position, parallèle au grand axe de la peau, montre qu’ils répondent à l’étirement de la peau lors de mouvements.

Le corpuscule de Ruffini est constitué d’un neurite associé à des  fibres collagènes. Il est isolé par une enveloppe conjonctive dense, dérivée du  périnèvre.

 


Terminaisons libres sensitives mises en évidence par des sels d’argent (M.O)

La plupart des terminaisons nerveuses libres sont des thermocepteurs et des nocicepteurs.

Elles perdent leur gaine de myéline en se terminant par des renflements bulbiformes ou digitiformes recouverts uniquement par une membrane basale.

 


Les cellules de Merkel (Microscopie Electonique à Transmission) 

REMARQUES :  Les couches profondes de l’épiderme comportent des catégories cellulaires mises en évidence par des techniques spéciales d’immunocytochimie. 

Ce sont :

   –  les cellules de Merckel associées à des fibres nerveuses. 

Elles sont situées dans la couche basale de l’épiderme.

Les corpuscules de Merkel sont formés par l’association d’une cellule de Merkel et d’une terminaison nerveuse libre.

Les cellules de Merkel possèdent des prolongements en forme de doigts qui sont déformés et provoquent une stimulation de la fibre nerveuse : ces récepteurs sont à adaptation lente et à petit champ récepteur

Les granules contiennent des neuropeptides et des médiateurs de toutes sortes, relargables à volonté sous l’effet d’une stimulation.

Le rôle des cellules de Merkel au sein de l’épiderme est encore inconnu